Rencontre avec Michel Chat et Fabrice Beynel, entraîneurs des équipes 1 et 2 de l’Olympique du Coteau. Ils dressent le bilan de ce dimanche, avec le match nul de l’équipe fanion dans son derby face à Saint-Paul-Amions (0-0) et la préoccupante défaite de la 2 face à Charlieu (1-2).

Michel Chat, qu’avez-vous pensé de la prestation de votre formation ?


Je suis déçu, car on avait la possibilité de prendre les quatre points de la victoire, même si on aurait également pu perdre sur une contre-attaque, comme celle de notre ancien joueur Julien Dégrange, qui a eu un tête-à-tête avec notre gardien Sylvain Delorme. Dans l’ensemble, on a maîtrisé le jeu et le gros point positif, c’est que, après avoir encaissé sept buts lors des deux rencontres précédentes, on a retrouvé une bonne assise défensive. Malheureusement, on a marqué seulement à trois reprises depuis le début du championnat, ce qui est trop juste. On va récupérer des blessés et je pense que la concurrence va apporter un plus. On reste à égalité en milieu de tableau avec Saint-Paul et on va essayer de faire un résultat lors du prochain derby à Villerest. Ils sont mal classés, mais il va falloir les prendre au sérieux car ils vont être logiquement motivés pour un derby intéressant à jouer. Pour nous, il s’agira de poursuivre dans le même état d’esprit qu’aujourd’hui.

Fabrice Beynel, cette défaite doit faire mal ?

En effet, je pense que le match nul aurait été équitable. On a raté des occasions en début de rencontre et Charlieu est une équipe très physique qui nous a posé des problèmes et a réussi à ouvrir le score en première mi-temps. On a fait une bonne seconde période et on a égalisé sur un penalty de Jonathan Ombret à vingt minutes de la fin. On s’est ensuite relâché et on a pris un but sur contre-attaque à la 80 e minute. On a alors poussé de façon assez désordonnée en mettant de longs ballons dans leur surface, mais face à leurs joueurs athlétiques, cela n’est pas passé. Du coup, nous restons derniers d’une poule relevée et cela risque d’être compliqué pour nous.

Source et Crédit LeProgrès.fr

Commentez cet article sur notre page officielle button1-copie-1.jpg